Courir sans musique, pour beaucoup, c’est comme courir sans chaussures. Pour d’autres, au contraire, c’est une trahison du silence, de la respiration, du vrai contact avec l’effort. Entre passion et prudence, la musique s’est installée au cœur du débat des coureurs. Mais au fond, faut-il vraiment courir avec des écouteurs ?
Geoffrey Ostermann transforme la course en voyage intime. De 3 km à ses débuts à des ultra-trails extrêmes, son livre Les Couleurs de l’Ombre raconte un chemin fait de souffrance, de lumière et de dépassement.
Plonger à 222 mètres de profondeur, sauter d’un avion à 4000 mètres d’altitude, ou plancher sur un projet spatial au CNES… Pour Gaëlle Giesen, la vie se vit en altitude comme en apnée. Portrait d’une ingénieure qui n’a jamais eu peur du vide.
Quand les jours raccourcissent et que le thermomètre flirte avec le zéro, beaucoup de coureurs enfilent leur tenue thermique pour continuer à s’entraîner coûte que coûte. Pourtant, l’hiver n’est pas forcément la saison pour enchaîner les kilomètres. C’est surtout le moment idéal pour laisser le corps respirer.
En montée, on transpire. En descente, on s’exprime. Sur le terrain du trail, la gravité devient un jeu d’équilibre entre technique, audace et relâchement. Car si la montée forge la force du coureur, c’est bien dans la descente que tout se joue : le chrono, le plaisir et parfois même… la chute.
Paris, 31 juillet 2024. La Défense Arena tremble. 17 000 spectateurs retiennent leur souffle. Dans les bassins, Léon Marchand entame la dernière longueur de son 200 m papillon. Un instant suspendu. Tout le pays a les yeux rivés sur l’écran, du gymnase au bistrot de quartier. Puis, en quelques mouvements parfaits, le prodige français touche le mur. Premier. Champion olympique.
Courir la nuit. Trois mots qui évoquent à la fois le calme, la liberté et un brin de folie.
Quand le soleil se couche, que les sentiers se vident et que les lampes frontales s’allument, c’est un tout autre monde qui s’offre aux coureurs. Une expérience unique, sensorielle, parfois magique… mais qui demande aussi un peu de préparation.
Au cœur du désert tunisien, l’Ultra Mirage El Djerid propose une aventure hors du commun. Chaque année à Tozeur, des traileurs venus du monde entier viennent défier la chaleur, le sable et eux-mêmes sur un parcours de 100 km en autosuffisance.
La deuxième édition du Marathon des Sables Cappadoce s’est récemment achevée, confirmant son statut d’épreuve d’endurance unique au monde. Ce trail en autosuffisance alimentaire, disputé au cœur de la célèbre vallée de l’amour, a emmené les coureurs sur trois étapes exigeantes à travers les cheminées de fées, les canyons sculptés par le temps et les plateaux minéraux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ce partenariat est un tournant pour l’avenir du circuit, avec l’objectif clair de renforcer sa visibilité à l’échelle internationale et d’amplifier son rayonnement médiatique.
